Randonnée en raquettes, des Trois Fours au Hohneck

Quelle différence avec la Randonnée en raquettes, de la Schlucht au Hohneck du week-end précédent !

Départ 7 heures du matin aux Trois Fours. Cette fois, c'est le white out  total qui nous accueille, par moins neuf degrés.

Nous sommes absoluments seul (ou du moins le croyons nous). Cette étrange ambiance "arctique" a quelque chose de fascinant...

Seule la forêt semble offrir quelques repères, car une fois là-haut, sur la crête, à la Martinswand, on distingue à peine là où le tapis neigeux "rassurant" se dérobe pour cèder la place au précipice...

Ayant déjà vu un de mes co-équipiers disparaître dans l'effondrement d'une corniche (au Haut Fourneau) la plus grande des prudences s'impose.

Suivons donc cet alignement de poteaux rassurants en direction du Hohneck.... Une fois arrivés là-haut,nous nous perdrons en redescendant ! Heureusement, carte et boussole nous redirigeront dans la bonne direction.

Nous sommes venus très tôt pour photographier le lever de solei sur laneige.

Pour cela, il faudra encore revenir...

 

 

Sommet du Hohneck

Une voiture souriante nous attend sur le parking


 

Comments

[Coach sportif]

Merci de nous faire partager cette belle rando ! un vrai plaisir pour les yeux !

[Mart]

Oui, quel beau souvenir ! C'était une de mes plus belles randonnées hivernales.

[BDF]

Ce que j'aime ces ambiances arctiques ou antarctiques sans aucune visibilité, et le mieux c'est dans un fort blizzard, dans des conditions extrêmes, avec le plaisir de se réfugier dans un abri naturel, une anfractuosité de rocher, derrière un simple sapin faisant écran au vent. L'abri forestier lui aussi devient un petit coin de paradis, on se retrouve devant ses besoins primaires, tenter de se récupérer un peu de chaleur, manger un petit morceau, boire, se reposer. J'aime me confronter aux éléments, vivre pleinement la nature quelque soit le temps. Ma photo préférée, celle d'une silhouette humaine perdue dans le brouillard, cette notion d'humilité, qui nous manque parfois cruellement.

[Mart]

Oui, la silhouette humaine perdue dans le brouillard, c'est aussi une de mes préférées.
Tu as raison de parler de "notion d'humilité".
Tout ton commentaire prouve, une fois encore, que notre ressenti du terrain vibre de manière identique.

[Dom]

Bonjour chers "Vosges-passionnés" et merci de donner l'occasion à un humble et indigne "serviteur" des mots, de tracer sur la toile de ce jour gris et en écho à vos "vues", ces quelques lignes courbes offertes aux bons soins de ce vent virtuel que je ne cesse de découvrir ... Ah les mots fleuris de la poésie et de la prose ne se commandent que très rarement. Habituellement, ils ne se déclinent dans la beauté de la "vérité" que lorsque la plume du poète saigne les larmes de son coeur "blessé" par le charme inattendu de rencontres aux notes partagées et tant enchanteresses qu'humainement "délicates" ! A la manière des pétales qu'une rose ou une pivoine déposent sur l'herbe verte et fraîche de la rosée, dans un jardin tant éphémère qu'embaumé de mille senteurs suaves dont la fragrance éthérée, pourtant unique à la pagode de Nara, accompagne le dialogue naissant entre les passionnés de l'Art conjugué sous ses multiples facettes ...
Vosges-passionément Vôtre
Dom

[Mart]

Merci, Dom, je transmets ce très beau commentaire aux autres "Vosges-passionnés" :



http://mes-photos-57400.over-blog.com/


http://www.rando-bivouac.com/


http://www.vincent-ganaye.com/

[PhilFLD]

Encore un mot pour te dire que je trouve la photo du cygne de glace très belle. Il fallait y penser.

[Mart]

En fait je ne l'avais pas vu, ce cygne, sur le terrain. Je l'ai découvert en développant mes photos.
Il y avait juste une courbe, quelque chose de spécial qui a capturé mon regard. Regarde chez Vincent Ganaye, il a photographié un panda dans les paquets de neige qui habillent un sapin :

http://www.vincent-ganaye.com/article-25853365.html

[PhilFLD]

Malgré l'absence du soleil le matin cette balade en raquettes dans la neige et le brouillard avec des températures négatives à faire friser un chauve avait son charme et je l'ai trouvée très agréable à effectuer. Je suis prêt à recommencer tout de suite. Au fait Martine, je vois que tu as photographié le yéti des neiges qui passait furtivement dans le brouillard ... n'as tu pas eu peur ?

[Mart]

"A faire friser un chauve" Ah ! Ah ! Je ne connaissais pas cette expression marrante !
Mais non, voyons, je n'ai pas peur du Yéti ! Je le fréquente depuis tant d'années que j'en suis devenue un(e) moi-même. Par contre, les êtres humains me font très peur.... Pour ce qui est de remettre ça, ton heure sera la mienne (ou presque).

[Jean-Claude]

la dernière photo, celle du sourie, résume le plaisir de cette sortie...

[Mart]

Jean-claude, tu as tout compris comme toujours. Tu exprimes très bien ta pensée, sobrement en quelques mots.

[Brigitte]

C'est superbe, j'aime beaucoup cette ambiance, très belles photos !

[Mart]

Merci beaucoup, Brigitte.